jeudi, juin 22, 2006

Things are what they seem


Eh oui, encore une qui y va de son petit commentaire poétique.

Mais merde.

J’ai passé assez de temps à peaufiner mon score au solitaire et à me muscler les jambes sur le chemin de mon appartement jusqu’au club vidéo. J’ai récemment décidé que ces deux nouveaux atouts seraient rejoints par un petit troisième. Et pas des moindres. Une connaissance biblique de la filmographie de Jake Gyllenhaal. J’avais commencé sans le savoir il y a quelques années en devinant The Good Girl en crypté un soir où je devais vraiment me faire chier et où j’avais encore ma jolie petite télévision bleu ciel. Je me souviens pas vraiment si j’ai pleuré cette fois là mais j’ai certainement été remuée par le passage des mûres dont je me rappelais plus clairement que du visage de Gyllenhaal puisque je n’ai réalisé que c’était lui qu’hier. La deuxième expérience incluant Jacob Benjamin "Jake" Gyllenhaal (born December 19, 1980)
était à peine plus glorieuse puisqu’elle compte aussi dans son casting le grand amour de mon enfance, Zacharie, qui a visiblement trouvé très drôle ce jour là de hurler pendant les pubs et de jeter son paquet vide d’un bout à l’autre de la salle. Mais Le Jour d’Après n’en n’est pas moins le film qui a marqué le début d’une adoration Diesel à Jake. Il y a toujours un adolescent brun et un peu chiant dans ce genre de film qu’on oublie aussitôt la recherche Google achevée, donc lui aussi je l’ai oublié. Quelques temps après, je regardais Donnie Darko en VO non sous-titrée en priant très fort pour que le lapin ne fasse ni geste brusque ni bruit vif en gardant tout de même mes yeux sur l’adorable tête de psychopathe de Donnie et en repassant la scène de l’amour et la peur qui sont les plus profondes émotions humaines ( quelques jours après je refaisais la droite et je mettais les maths à la place de la peur et les Strokes à la place de l’amour ). En réalité quand j’ai vu Donnie Darko, Jarhead et Brokeback Mountain étaient déjà sortis. J’avais souffert d’écouter les infos sur le premier, à la radio française, un jour avant de quitter à nouveau la France, et en sachant que je ne le verrai pas. Je m’étais fait jeter du cinéma pour le deuxième parce que j’étais trop jeune. Donnie Darko était donc plutôt une (très bonne) solution de secours.
Quand les vacances d’été ont jeté leur dévolu sur Athènes et ses 2000 étudiants francophones, j’ai décidé solennellement de poursuivre ma conquête d’Orange Video et spécialement de ses nouveautés et intégrales de séries. Sentant venir la fin de Desperate Housewives, j’ai voulu ralentir en coupant les séries avec des films comme on coupe la cocaïne avec du verre pilé. Jarhead a donc ramené son corps dans mon lecteur DVD avec hautbois et trompettes. Non seulement ce fut le premier film regardé avec la complète et totale conscience que Gyllenhaal est certainement un des meilleurs acteurs auxquels je peux penser mais c’est surtout le film où a été prononcé « Oh look ! It’s a cock but smaller ! ». Cela signifie beaucoup.
Hier, j’ai de nouveau regardé The Good Girl, dans des conditions plus apparentées à un film que la première fois. Jennifer Aniston est tellement mignonne mais tellement pas une actrice faites pour des drames. En revanche, Jacob Benjamin, dear, tu devrais plus souvent jouer le rôle de jeunes perturbés, c’est comme laisser ton génie courir nu, les cheveux au vent, dans un champ de coquelicots. C’est pas vraiment souvent que l’apparition d’un comédien me donne des frissons systématiques. C’est dû, je l’admets à son irréprochable perfection, mais surtout, surtout, à un talent que je lui reconnaîtrais aussi hystériquement même si il ressemblait à Lambert Wilson.
Ce film n’est pas recommandé avant de dormir. Cette fin où Justin lit la nouvelle de Thomas, la nouvelle où il racontait qu’ils finissaient par s’enfuir tous les deux alors que cette sale grosse a préféré le faire tuer. C’est le film qui représente la mort de l’espoir et une vie qui ne sera jamais belle. Et ça, c’est ce qui fait pleurer les gens les plus lucides.
Ce matin, j’ai ouvert la pochette qui traîne sur mon bureau depuis deux semaines et j’ai enfin regardé Brokeback Mountain. Je n’ai aucune idée de ce qui m’a pris tant de temps avant de le voir, j’avais tellement fait une crise quand j’ai appris que je ne pourrais pas le voir à sa sortie. Et pourtant je l’ai laissé faire partie du décor depuis que je me le suis procuré. Je suppose que je voulais être vraiment triste avant. Ce matin, j’ai senti que c’était bon, je m’étais réveillé en ayant mal à la tête à cause d’avoir pleuré hier soir, j’étais définitivement prête pour le film. Le début m’a presque fait rire, cinq minutes de contemplations, de chapeaux baissés sur les yeux, de santiags shootant des graviers, des pick-up complètement pourris, pas de dialogue pendant tout ce temps. J’ai eu l’impression de tout comprendre dans ce film, même si l’accent texan avait toutes les armes pour me décourager. J’ai compris clairement pourquoi Jack frappait Ennis et pourquoi il lui essuyait le nez sur sa veste, j’ai compris comme si c’était moi qui l’avais écrit. J’ai d’abord compris pourquoi ils tombaient amoureux, mais j’ai surtout compris pourquoi ils le géraient comme ils le faisaient. J’ai compris pourquoi pour la première fois dans un film, une scène dans un bar de cow-boys ne me donne pas envie de foutre un marron à mon lecteur DVD.
Même si j’ai compté les minutes jusqu’à la fin, c’était seulement parce que je m’étonnais de ne pas avoir encore pleuré, mais c’est pas un bleu, l’Ang Lee, il l’a casé tout à la fin son moment émotion, juste avant le générique, la veste et la chemise pendues à la porte de son armoire. Parce que la veste et la chemise pendues ça veut dire que Ennis n’aura plus jamais la moindre once de chance de ré-entrapercevoir le bonheur de sa vie. Et c’est le même sentiment que j’ai eu en finissant The Good Girl, Justine ne sera jamais plus heureuse non plus.
Et tout ça parce que Jake Gyllenhaal a le génie suffisant pour incarner ces personnages qui sont la tristesse et l’espoir, dont on ne peut pas se passer, parce que quand on regarde Gyllenhaal, on se dit que tous ces personnages qui tournent autour de lui, que ça soit le père de Lureen, Corny, Alma Jr. ou Cheryl, devraient s’agenouiller, ou tout du moins pleurer abondamment pour être en sa présence.
Il se fait jeter deux fois, et les deux fois on lui laisse croire jusqu’à la fin que ça marchera, les deux fois il finit sa vie dans le sang. Et il laisse l’impression que sans lui, ça marchera pas.



vendredi, juin 16, 2006

Hate your friend's new friends like everyone.

J’ai encore la peau qui a un goût de sel. Non pas que je me lèche souvent les bras pour vérifier mais c’est toujours bon de faire un petit contrôle de temps en temps. Donc j’ai une couche de sel sur le corps, malheureusement je n’ai pas croisé une piscine et me suis livrée à une baignade impromptue dans un bassin de lentilles salées, mais bien à la plage. La plage, ce truc à part. Cette hérésie que j’ai toujours fui ou en tout cas jamais officiellement admis, ce panier à grains de sable, ce repère à mousse marine, ce QG de poulpes, ce fourmillement de fonds sombres, menaçants et effrayants par leur profondeur. Ca semble être l’accomplissement suprême pour une quantité affolante de personne. Aujourd’hui, tout le monde crève d’aller au bord de la mer. Au point qu’il y a même certaines sortes aggravées de dérangés mentaux qui quittent New York pour la Californie. Si !
Une autre des bizarreries les plus scandaleuses de la plage est aussi cette facilité pour tout le monde à se foutre à poil devant quelques dizaines d’inconnus à 30 secondes d’une grande artère. Pour pousser plus loin, j’ai à déclarer que visiblement, dans cette langue tolérable qu’est le grec le mot complexe n’existe pas. Pas une plage sans son banc officiel de thons, sa ribambelle régionale de canons Athéniens emballés dans du lycra taillé avec plus de X sur l’étiquette que sur la jaquette de Blanche Fesse & Les Sept Mains.
Que ce soient les cuisseaux, les grumeaux, les morceaux de viande en tout genre, la carte du menu n’en finit pas de s’étendre et de nous surprendre. Les cinquantenaires trimballent leurs quintaux d’un bout à l’autre de la plage jusqu’à l’unique douche pour ruisseler de toutes parts. Certaines poussent l’obscénité jusqu’à dé ventouser la matière de leur maillot de bain à leur peau, d’un doigt, afin que l’eau vienne laver jusqu’aux zones qu’on prierait tous pour ne pas voir. Elles ont bien compris que, quite à avoir bien grillé leurs chances avec George Clooney, autant avoir le pelage bronzé. Parfois, quand la nature a vraiment décidé d’être une pute, elle leur fait don de ces petits chapeaux multicolores en forme de parapluie pour ne pas risquer l’insolation. Il peut y avoir des choses incompréhensibles dans la vie. Pourquoi la saison 8 de Sex & The City ne fait que 8 épisodes ? Pourquoi toutes les prises Péritel ne se branchent pas dans le même sens ? Pourquoi appeler un club de streep-tease, Baby Gold ( pourquoi !? ) ?


Mais par-dessus tout, pourquoi admet-on qu’un bronzage hollywoodien vaut la vision de tous ces top model en sortie ( et en body ) ?

mardi, juin 13, 2006

C'est tellement de la merde, ce que j'écris en ce moment ?

lundi, juin 12, 2006

Come. On.

dimanche, juin 04, 2006

Saying it won't change a thing

J’essaie de trouver quelque chose à dire depuis quelques jours mais ça a du mal à venir (tip of the tongue but I can't deliver it, properly), Juin, c’est la coutume, il y a du mouvement là haut. On pousse les meubles, on fait de la place pour les trucs important, on se prépare solennellement au bilan de l’année, sans oser se l’avouer, on espère chaque année qu’il sera oublié. C’est vrai quoi, on a traversé des moments difficiles, on peut peut-être faire l’impasse cette fois, juste cette fois. Mais il y a toujours une saleté, une tâche, une vermine de grand chemin, qui lève son doigt velu, à la fin de l’assemblée quand tout le monde a déjà remis son manteau, et qui fixe, mine de rien, une date pour la torture annuelle.

Les bilans, c’est pas fait pour les 31 décembre, les 31 décembre, on est sûr de rien, c’est juste le début de l’année, un 31 décembre. Non, irrémédiablement, on fait l’inventaire début Juin, quand ça accélère et que ça ralentit en même temps. Quand il commence à faire chaud et qu’il y a de quoi frémir sur plus d’une che
ville/nuque/ (un) poignet masculin, le cerveau se met en pilotage automatique et n’en n’a plus rien à foutre de l’attraction de la terre sur ce putain de chien version images pré-enregistrées de Windows.
Il a laissé les clés sous le paillasson et une bande de squatteurs arrivent quand la fin est proche, ils se vautrent dans les canapés et vous poussent plus souvent à vous asseoir vous-même, à penser à Septembre 2005 – Juin 2006 (comme une année sabbatique).
En clair, mon année de 3ème n’aurait pas été
à classer dans les dossiers les plus chers si elle n’avait pas inclus Athènes et compagnie.
J’avais toujours dit à ma mère qu’elle n’y arriverait pas, j’étais déjà une sacrée petite conne cynique et aigrie dans les règles il y a deux ans, quand tout le monde s’excitait autour de moi dans des préparatifs énervés. Ce divorce a toujours été une telle toile de fond pour moi, même maintenant, impossible de m’y intéresser vraiment. Impossible de m’intéresser vraiment à pas mal de choses en fait. Parfois je laisse échapper un « faire le ménage c’est pas perdre un peu de soi même ? » et on me répond poliment que si, j’ai raison. Je lui disais qu’elle habiterait pas en Grèce et j’y croyais vraiment, c’était pas juste des remarques provocatrices. Mais elle l’a fait. Et moi en 200
5 j’avais en grande partie 13 ans et j’étais un peu branque.
Mais je me suis laissée entraînée finalement, et je l’ai fait.
En arrivant, j’étais surtout la fille qui faisait des crises d’angoisse. Voilà, c’était ma marque de fabrique, Margaux l’angoissée. J’ai toujours pensé que les plus tristes étaient les plus intelligents. Je trouvais que c’était cool et intellectuel, mais je le faisais pas exprès pour autant. J’aurais voulu savoir mieux expliquer q
u’on faisait pas exprès d’avoir si peur de continuer à essayer de dormir et de trembler tellement fort, d’avoir tellement chaud et tellement froid que la seule façon d’aller mieux c’était de pleurer.
Oui, 2005 – 2006 est aussi une année où j’ai beaucoup pleuré. Ca m’a pas fait maigrir mais ça a eu l’avantage de me faire apprendre à avoir un air tragique quand j’en ai besoin. J’ai pleuré à cause de ma mère et à cause d’A. et à cause de la vie en général. Je crois que j’y ai pris goût, je suis toujours pas outrageusement heureuse quand je pleure, mais je suis dans mon élément ( quoique, je suis un signe d’air, ça tient pas vraiment debout ).
J’ai manqué les cours plus que jamais, il y avait
des jours où ça me semblait juste impensable de me réveiller seule, de sortir, d’attendre, de prendre le bus et d’attendre pendant six heures que ça soit enfin fini. J’ai pas de bon point à en retirer, là. Je suis toujours maladivement terrorisée de me montrer à mes contemporains, si ce n’est plus, mais au moins, j’ai eu plein de jours de repos. Les jours de repos, je les ai remplis avec ce qui m’a fait tenir. Gardez le pour vous mais j’ai les larmes aux yeux en écrivant ça. Comme penser à un bon ami qui m’aurait aidée dans un moment difficile. Maintenant les larmes sont remontées par une grimace, parce que c’est trop dur de dire tout ce que je lui dois sans être niaise, c’est pas trop dur, c’est impossible. Je n’ai généralement pas d’émotions fortes avec lui, rarement de crises de larmes ou de tremblements, mais c’est mon intraveineuse, la seule chose dont je ne peux pas me passer.
Je pourrais admettre la non-existence de l’Angleterre, la disparition de mon Marsupilami, la mort de A., tant que j’aurais encore la musique
à porter de main.
Sans déranger autour de moi, parce que beaucoup de gens ont dit que cette période où on découvre la musique et où chaque groupe semble inégalable était formidable. Je suis d’accord, j’y suis encore. Cet état dont les adultes ne sont pas capables, tenir parce que quelqu’un, un jour, a choisi de mettre ce mot après celui là et de construire cette phrase qui, même si elle me ressemble pas, me fait poser plein de questions. Un état qui a l’air comparable à rien d’autres, où c’est moi qui fais les règles, et où personne ne peut me contredire parce que tout est de toute façon trop profond pour être traduit en mot. Il y a conversion à travers le tympan et cette langue
déjà étrangère devient alors un dialecte mort et perdu que je suis la seule à connaître. Il glisse des indices de temps en temps, parfois il fait tout trembler pour une basse, ou il génère le même sursaut à ce même moment, pas tout le temps, mais tout le temps à ce passage. Parfois ça émerge, comme ce schéma de mon expression que j’avais dessiné, où tout se passait dans les ¾ immergés de l’iceberg. Mais parfois non, pas parce que c’est trop plein mais parce qu’une occasion se présente et que ça me fait peur de montrer ça aux autres.
En 3ème j’ai fait réussi l'exploit de faire écouter Can’t Stand Me Now, London Calling et Someday à ma classe et à chaque fois c’est comme si c’était moi qui allais jouer, j’avais le fameux sentiment du cœur de plomb qui ne s’al
lège que si on prend une longue inspiration. Passer un clip des Strokes à une bande de Grecs chauvins et intolérants, c’est presque aussi jouissif que de manger de la crème de marron à la cuillère. Ne pas regarder leurs expressions, mais bien la télévision, faire le même vieux sourire à la réplique d’Albert, et finalement, m’en taper de ce qu’ils en penseront parce que ouais, moi je trouve que le pont à la batterie est putain de bien et que je préfère être la seule à le penser que de kiffer sur les Pussycat Dolls.
C’est définitivement ça ma drogue, mon médicament ou ma thérapie.
Au LFH, il y avait ma prof d’anglais, qui trouvait que j’avais un british sense of humour et qui me découpait les articles sur Pete Doherty dans le Guardian, il y avait les magouilles en tout genre, celles qui me font me sentir plus connes, les moments où personne voulait de moi, les parties de basket où, mystérieusement, le mot Floride m’apparaissait dès que je touchais le ballon, le bon vieux bus, micro climat de l’ado
lescence, où j’ai du écouter plus de musique que tous les autres passagers réunis, mais il (n’) y a surtout (pas) eu A.

In a town, in a city, in an eyeball, on a rock
In a fence where a goat was alone by himself
There was a boy, who was there
A boy who built a snowman out of himself
I've been popping out of closets in Robin Hood suits
I've been spotted in pictures with Navy recruits
Look at your costume, you know that it's true
Anyone could pop in as you
Tried to untie your lips, but they were double knotted
I tried to break into you brain, but all the entrances were rotted
If the moon had minute hands, it would have meant a lot
But God would have made the moon as a clock

Look, look, look at me doing this
Look, look, look at me doing that
Look, look, look at the way that I am

Bye bye bye to the crazy ones
Bye bye bye to the crazy ones
Bye bye bye to the crazy ones

Look, look, look at me doing this
Look, look, look at me doing that
Look, look, look at the way that I am
Look, look, look at me doing this

Look, look, look at me doing that
Look, look, look at the way that I am

But if everybody was the best
There would be so few of the rest
Oh the places where you've never been
Oh the world was just a baby then
A million ways you learn to cry
When the boy's little waves pass you by
Oh never to be there again
Oh the children where so old-fashioned then
Coffins decked out on the street
Who's the stranger with the purple feet
Don't I remember him from somewhere
Before his feet lost their hair
But if everyone is coffin-bound
Then I'm so scared of being not around
I'm so scared to never make a sound
I'm so scared of being underground
Can you see me?

J’ai peut-être rien compris au sens de la chan
son mais de toute façon j’ai rien compris non plus à A., donc je peux maintenir que pour moi, c’est l’illustration fidèle et parfaite de mes sentiments pour lui. Et je suis même cinématographiquement étonnée de la familiarité. Avec des étoiles dans les yeux et un gros plan sur des lèvres tremblotante et éclairage tamisé, tout ça.


En 2005 / 2006, Je soussignée Margaux, déclare officiellement avoir été changée, bouleversée, touchée, remuée, émue, reconnaissante (à) (rayer la mention inutile) à degrés et durées à variation par :
The Libertines, la Grèce, Middlesex, Ken Park, l’Angleterre, Alexis, the Strokes, le LFH, New York, Antigone, l’isolement, Georges, the Sex Pistols, Paris, American History X, le bus, l’anglais, Clap Your Hands And Say Yeah, le Portrait de Dorian Gray, Craig Nicholls, le Mouv, Fight Club, Bienvenue au Club, la politique, Arcade Fire, ma chambre, les autres, Trainspotting, moi.


Et puis ça recommence l'année prochaine.