samedi, septembre 23, 2006

Albert is love

C'est drôle comme on se fait avoir facilement particulièrement aux moments où l'on s'y attend le moins.
Par exemple, moi, jamais je n'aurai pensé qu'en partant en Angleterre, je me faisais tacitement virer d'Athènes et que tout le monde l'avait compris sauf moi, de la même façon que je n'ai pas percuté qu'en venant m'installer à Montpellier à défaut d'autre chose, j'allais amener encore plus de merdes dans une famille déjà pas resplendissante. Mais ce qui est le plus drôle, d'après moi, c'est quand même qu'un mois après, on parle déjà de re-démédagement parce qu'il existe une pétasse du nom de Marion qui a décidé qu'il vallait mieux être la plus grosse des putes avec nous que d'être sympa. Pour le salut de sa mère et de sa soeur.

Mais ça.




Et donc depuis. J'ai beaucoup écrit, mais dans un cahier rose avec un stylo violet parce que je n'ai pas d'ordinateur, je n'ai pas mon ordinateur et que je réalise que c'est ça qui m'y enchaînait le plus, c'était d'écrire, alors j'ai écrit des conneires parce que parfois on est pas dans notre état normal, et j'ai écrit des trucs moins cons que je relis parfois pour me donner du courage. Mais il y a plein d'autres choses qui me donnent du courage, il faut pas croire, il y a la radio, il y a les coups de fils que je ne passe pas, il y a les lettres que j'aimerais recevoir.
Mais ce matin, c'est plus délicat

Je commence à 9 heures et demi mais je suis venue pour 8 heures et demi parce que j'avais besoin d'écrire quelque chose ici, pas quelque chose de précis comme la résolution du mystère dans Lost, non, rien de vital, mais comme j'en ai assez de pleurer devant les choses qui m'arrivent sans que je puisse rien y faire, j'arrête 1) de pleurer et 2) de me laisser avoir par des choses auxquelles je ne peux rien faire.