samedi, décembre 23, 2006

What should I do, well you choose

Des bouts de mon journal puisqu'une heure de permanence n'est jamais assez pour tapper une vraie note avec inspiration, mots que j'aime, photos et tout ce que je faisais avant. Mais aujourd'hui, j'avais prévu que j'allais m'ennuyer alors j'ai apporté mon carnet pour écrire des choses dedans et puisque j'ai réussi à me jeter sur un ordinateur libre ( chose rarissime le samedi matin où toutes les internes sont ventousées à leurs skyblogs ) je vais tapper. Il n'y a pas de date parcontre, je sais pas pourquoi j'ai décidé de ne pas dater ce que j'écris, mais tout est chronologique et depuis la rentrée 2006 puisque j'avais réussi à frauder en faisant passer ce carnet pour une fourniture scolaire.

"[...] En parlant d'amour j'ai croisé un garçon très beau, enfin non, je dirais que la beauté n'est pas ce qui frappe chez lui, mais il me plait. Il est pas tellement plus grand que moi, ce qui est un plus, et, à LUI, je lui ai déjà adressé la parole. Plutôt deux fois qu'une puisqu'on a même rigolé comme des niais devant les disques d'ambiance à Carrefour. S'il n'était pas un des amis de Marion, j'aurais trouvé tout ça très sympathique. Mais problème, il l'est."

"On connait tout le monde par l'intermédiaire de six personnes.
J'ai noté ça hier parce que je venais de m'en rappeler et je voulais le dire à quelqu'un, n'importe qui. Et finalement j'ai oublié, je pense que je n'ai pas pensé à ça de la journée, parce qu'aujourd'hui, je suis crevée, comme hier. Si ce n'est plus, parce que 8:30 - 18:00, mine de rien, ça fait dix heures. Et même si j'ai pas non plus bossé à la folie pensant 600 minutes, j'avais la seule et unique obsession de dormir [...]"

"[...] Alors quand l'autre erreur de la nature met en pratique sa persuasion qu'elle peut tout me faire sans que je réplique, je mouille mon oreiller en forme de visage. Et ce qui aurait raison de faire redoubler mon flot est que je suis incapable de décrire à quel point elle est aggressive. Parce qu'au final, tout ça parait très minime. Mais pourtant dans quel état ça me met. [...] Donc comme à chaque fois que je n'ai pas le contrôle, je pleure. Et je sais que c'est ça, que tout est lié à ma peur de lâcher le volant. Je suis juste terrifiée à l'idée que des choses puissent arriver à ma vie dans que je puisse les décider, d'une manière ou d'une autre. Je suis effrayée par ces reminescences de lieux insignifiants qui me rendent nostalgique. Des rues à Athènes que je n'ai vues qu'une fois, ce parc à Londres que j'ai pas trouvé particulièrement émouvant, et, pire que des moments, la mémoire d'un lieu me ronge profondément. Je me sens un peu perdue, j'oscille entre Tetris, une motivation fragile pour mes révisions et des pensées allant d'un bout à l'autre de mon spectre. J'ai peur de m'ennuyer dans ce que je choisis. J'ai peur d'être lâchée, remise en liberté et de ne pas savoir comment on fait, seule."

"[...] Rentrer à pied, c'est spécial, ces très longues routes déroulées devant moi comme un tapis donnent une certaine impression de ne jamais arriver au bout.
Et même si on y arrive, il y en a une autre qui serpente sournoisement.
Et puis j'ai mal aux jambes.[...]

"J'ai réussi à exiger de cette compilation qu'elle me laisse écouter Lonely Boy. Qu'est-ce qu' j'aime cette chanson [...]"

"Les mots que Marion ne connait pas :
Bonjour
bienséance
éponge
lave vaisselle"

"Hier, Claire m'a appelée à 22 heures parce qu'elle avait pas pu rentrer chez elle avant. A 21heures 30, j'étais déjà à moitié entrain de dormir maos je suis restée éveillée parce que je voullais vraiment lui parler. Alors j'ai pris le téléphone dans ma chambre, je me suis mise dans mon lit et j'ai attendu, en m'esquitant sur le dernier niveau (impossible) de La Fièvre d'Halloween. Quand elle a appelé, on a parlé de plein de choses, de ses multiples séchages de cours, de mon CD de photos et surtout de l'album d'Albert qu'elle a bien voulu me commander sur internet. Il était presque 23 heures quand Marion a débarqué dans ma chambre en me demandant pour combien de temps j'en avais. Il me restait 10 minites parce que de toutes façons, j'étais trop crevée pour rester plus longtemps éveillée. Cinq minutes plus tard, elle est revenue pour me dire de demander à la personne de rappeler plus tard. Je me suis rappelée de ce que papa et Nico m'avaient dit "ne te laisse pas faire" et je lui ai répondu d'attendre, qu'il ne me restait plus beaucoup de temps. Mais elle est devenue aggressive, j'ai continué à parler à Claire en mettant mes bras sur mes oreilles pour ne pas entendre le tissu de paroles sans sens qu'elle continuait à déverser. Quand j'ai fini par raccorcher, elle n'avait pas fini avec moi, elle m'a servi que je prenais tout le monde de haut. Se rend-elle compte que c'est elle qui se met à l'écart de tout lemonde. Elle m'a dit que je ne faisais pas d'efforts, que c'esst situation, je l'avais voulue. A un moment, je lui ai dit que quand elle dirait bonjour de sa propre initiative, je parlerais avec elle des problèmes dont elle voulait discuter. Elle a quand même eu le cran de me dire que c'était moi qui ne disais jamais bonjour. Et puis quand j'ai commencé à me sentir malade qu'elle me dise "tais toi, tais toi, tu te tais, tu n'as que quatorze ans, tu m'écoutes", je lui ai dit que je ne voulais pas parler ce soir, que là j'étais faitguée, qu'on parlerait demain". Mais elle continuait à parler en même temps que moi, je lui criais que je ne voulais pas lui parler. J'ai entendu la voix d'Odile lui dire d'arrêter et "Marion, laisse la tranquille". [...]
J'ai pleuré un petit moment et ma période de torpeur s'est accompagnée de spasmes correspondants aux mouvements que je faisais en rêve. Je me suis sept heures plus tard et j'ai passé une bonne journée."

"Hier j'ai vu Maxime monter la pente et j'ai dit à Marine (hurlé avec hystérie, plus précisément) qu'on devrait aller le voir par le bâtiment D puisqu'on le croiserait sûrement là. Je suis montée en courant, j'ai tracé le bâtiment, j'ai poussé la porte avec la grâce d'une paysanne, il était juste devant, je ne m'attendais pas à une telle confrontation (hum) et j'ai fait un sale demi tour. J'ai geint que j'avais fait la pire gaffe de ma vie pendant des heures après ça.[...]"

"Je viens de me réveiller. Il est presque sept heures. Je n'arrive plus à dormir, je pense à trop de choses. je suis assourdie par des chansons, lassée par des pensées d'ordinaire apaisantes, nerveuse parce qu'il n'y a plus de lait et que ça remet très sérieusement en question le bon déroulement de mon petit déjeuner.
J'ai essayé de m'endormir, impossible, j'entends un sifflement, je suis saturée au début de la journée et neuve le soir.Là, impossible de ressombrer dans le sommeil et mes cernes vont s'en donner à coeur joie"

"Putain je trouve pas mon stylo violet mais je me sens tellement mal que j'ai l'impression que je vais exploser, alors j'ai pas le temps de chercher plus. Hier j'étais tellement heureuse que ça m'a fait peur. C'était prévu depuis un mois mais j'ai l'impression de ne pas avoir eu le temps de me préparer à une telle dose de bonheur. C'était le concert de Louise Attaque. Je les aimais, pas au point d'acheter un de leurs disques mais mes diverses phases d'obsession pour certaines de leurs chansons me permet d'affirmer que c'est un groupe que j'aimais. Alors quand margot m'a parlé de ce concert, j'ai été emballée. Moi, j'estime que le concert est le stade le plus élevé de la vie humaine.
Mais celui là. je ne connaissais strictement aucun nom des musiciens, je m'étais logiquement arrêtée aux single et n'y allais donc pas avec l'euphorie du 17 juillet. [...]
J'ai tellement besoin de parler à quelqu'un qui ait envie de me comprendre."

Voilà, j'ai les mains gelées, mais elles sentent un mélange de cigarette, d'eau de toilette et de transpiration, l'odeur de mon frère puisque je portais ses gants ce matin en attendant le bus. J'ai Madame Bovary depuis au moins deux moi, le CDI ne me l'a toujours pas réclamé, ce livre me fatigue. Cette nuit j'ai fait un rêve bizarre.

jeudi, décembre 21, 2006

Il y a encore des gens ou je peux vraiment arrêter de m'en faire pour le delaissement du blog ?