lundi, août 11, 2008

Don't panic

3 juillet - 08:28



Si j'avais su qu'il pleuverait autant, je n'aurais pas sous-estimé l'utilité d'un parapluie quand j'ai fait mes bagages. C'est le genre de pluie qui éclate quand tu laisses la fenêtre de la cambre ouverte et qui te réveille à trois heures alors que tu en es à ta quatrième nuit sans sommeil. Ce genre de pluie qui te déverse sur ta tête comme huit seaux d'eau quand tu sors du métro. Je suis à Lyon, il suffit que je m'éloigne 24 heures du Sud pour qu'il se mette à pleuvoir, je trouve ça inifiniment drôle.

J'ai passé l'après midi d'hier Place des Terraux, à ne pas penser à Montpellier, à éviter le sujet lorsqu'il se présentait . parce que j'étais trop heureuse dans cette ville lumineuse et pleine de fantômes de choses que j'aurais pu y vivre, moi aussi. Lyon, c'est une ville particulière. Mon oncle et ma tante sont de vrais lyonnais, complètement gauchistes mais menant une vie de bourgeois, ils me font rire. je trouve leur vie mignonne, ils somblent s'aimer, ils aiment leurs enfants très fort et c'est si rare.

Encore une demie heure, si je n'ai pas encore droit à un gag comme celui d'hier, et je serai dans le train, où je pourrai ENFIN dormir.



16:56



J'ai dormi une demie heure. Ca doit être le stress, de me réveiller à 18h au lieu de 13h, fraîche comme une rose, dans le Finistère, ou à Cologne. J'avais bien mis mon réveil pourtant. Je suis donc à belfort. Et à belfort... il pleut. Non stop, je me suis donc promenée avec mon anorak bleu ciel ficellé jusqu'au menton, un énorme sac à dos avec un duvet qui pendouille et un eastpack sur le ventre. j'ai glissé sur le sol de la ville au moins trois fois et mes cheveux sont irrécupérables pour ajourd'hui.



6 juillet - heure indeterminéee



Il pleut. C'est comme ça, on a cru mourir sous le poids de la chaleur ces deux derniers jours et là, il pleut. Heureusement, les deux groupes parfaits de la journée sont sous le chapiteau. Ce qui signifie aussi que tout le monde voudra s'y réfugier et que ma rencontre avec pete impliquera aussi une demie douzaine de milliers d'autres personnes sentant l'humidité et la boue.

Je prie pour qu'il ne pleuve plus.

Jusqu'à maintenant, tout a été plutôt proche de la perfection. Même si l'ambiance n'est pas toujours à la grosse barre. Mes compagnons de festival ont des conceptions plutôt éloignée d'un concert, tandis que l'un aime savourer la musique au fond, les bras croisés, l'autre ne conçoit pas de s'amuser si ça n'iclut pas fosse et pogos. Personnellement, je pencherais plutôt vers la deuxième vision des choses puisque je l'avoue, j'ai gloussé comme une hystérique pendant le n'importe quoi de Vampire Weekend. Donc hier, énorme scandale. "Vous êtes toujours devant, moi je m'amuse pas, tout est nul en dehors de Muse" bla BLA BLA.
Ce que les fans de Muse peuvent m'agaçer, pour moi c'est une bande de prétentieux qui kiffent prononcer les titres interminables avec un énorme accent français et qui n'arrivent pas à admettre qu'il y a d'autres instruments que le synthé. Dans sept heures, je vois Pete, enfin. Après 5 ans de dévotion sans limite. J'espère qu'il sera bon, qu'il viendra, que je serai devant. Pareil pour MGMT, je veux être devant, vivre le concert avec les yeux, les oreiles et le corps.