samedi, février 16, 2008

Don't you take it so hard now and please don't take it so bad

Dimanche 20 janvier


Il est quatre heures passées, j'ai pas choisi l'endroit le plus beau pour regarder le long ensevelissement du soleil dans les nuages mais je voulais juste un endroit assez éloigné pour pleurer aussi fort que je voulais. Dans ma chambre, c'est hors de question, j'ai pas envie qu'en venant se laver les mains ou prendre un morceau de pain, on entende des râles et des gémissements pathétiques venir de ma tout aussi pathétique porte en carton.





Ca pourrait aller un tout petit peu mieux, je sais, mais j'ai passé ma journée à pleuer. Et comme je pleure tous les week end, tout le monde s'en fiche. Je n'aime pas les dimanche, et je n'aime pas la semaine, je commence à fatiguer et je commence à ne plus être excusable. J'ai beau--






Je pars en Belgique, et en Hollande demain, la perspective même de passer une journée dans le train et dans des aéroports à attendre sept heures que tout le monde soit pret à partir me fatigue déjà.


Mais qu'est-ce que j'ai ri, hier, quand, après avoir payé un jus de fruit 3 euros 50 et assisté une nouvelle fois au rassemblement BCBG le plus hype de Montpellier (place de la Canourgue, allez-y mal habillés et piquez leur cette si jolie place, enfin), Julia et moi avons harcelé un petit garçon qui jouait à la playstation 3 à Virgin, pour abandonner le jeu une minute 30 plus tard, ne comprenant pas sur quel bouton il fallait appuyer pour tirer.
Je suis pas si larmoyante que ça, promis.