mercredi, mars 24, 2010

I found a whistle

Ahaha !

J'ignore comment j'en suis arrivée là. En fait si, je crois que je sais, je voulais à tout prix être mise au courant de certaines petites actualités de personnalités qui m'intéressent, je me suis donc mise à suivre ces gens sur twitter pour voir jusqu'où il était possible d'entrer allègrement dans leur vie bien plus intéressante que la notre.
Alors, en ne comprenant toujours rien à ce que je voyais sur twitter, je me suis mise à chercher des sites explicatifs de cet objet inconnu et je suis tombée sur plusieurs blogs de jeunes gens très hypes et très parisiens, très bien informés et très bien suivis, qui citent le mot "twitter" 45 fois par billet.
En parcourant certains de ces blogs, donc, je me suis rappelée avec nostalgie de la grande époque, le golden age de mon adolescence en demie teinte, et des deux blogs que j'ai tenus, celui-ci, là maintenant, et l'autre, que j'avais commencé en mars 2004.

Six ans auparavant donc. J'avais 12 ans pour ma première note et j'ai beaucoup, beaucoup parlé toutes ces années de garçons, et de tristesse. Avec le recul, donc, je peux dire que j'ai été une adolescente normale, obsédée par moi, mon image et mes relations avec les autres.
J'ai parlé de l'achat de mon maillot de bain cache complexe, de mon passage en classe de quatrième, de mon départ en Grèce, de ma famille, elle aussi, un peu complexe, de mon retour en France et de quelques épisodes montpelliérains.

J'étais fan, ridiculement fan de certaines personnes rencontrées en chemin, et j'étais un peu idiote aussi, parfois beaucoup, souvent maladroite dans la façon dont j'arborais cette fierté et cette illusion d'être très maligne et très unique.

J'ai souvent été volontairement pathétique, parce que j'ai toujours aimé me plaindre et j'ai toujours pensé que les idées noires rendaient intéressants. J'ai récemment dû contredire cette thèse pour stimuler une mère pas très en forme, alors je n'en ai plus vraiment le droit.